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A quelques semaines de la votation sur l’initiative de limitation, certains acteurs mettent à nouveau sur le tapis une proposition d’accord intérimaire pour calmer le jeu entre la Suisse et l’Union européenne (UE). L’idée – une fois l’initiative de limitation rejetée – serait de passer par une étape intermédiaire avant de signer l’accord institutionnel avec l’UE. Il est vrai que le dossier de l’accord-cadre n’a pas connu d’avancées significatives ces derniers temps. Le partenaire européen a d’ailleurs clairement montré des signes d’impatience. Le Conseil fédéral ne pourra donc pas indéfiniment jouer la montre. Le recours à un accord intérimaire permettrait dans ces conditions de faire patienter l’UE, ceci au prix d’un accroissement significatif des montants versés au titre de l’aide à la cohésion. En d’autres termes, il s’agirait pour la Suisse d’acheter du temps. Outre le fait qu’elle ne paraît politiquement pas défendable, cette solution alambiquée ne fait que repousser les problèmes. La Suisse devra en effet tôt ou tard se prononcer sur le sort d’un accord institutionnel dont le contenu n’est pour l’essentiel plus sujet à négociation.
Jimmy Dupuis,
Responsable du thème politique Economie Extérieure
Depuis le 1er janvier 2021, l’accord sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’UE (ALCP) ne s’applique plus aux relations entre la Confédération et le Royaume-Uni.
Le 7 mars prochain, le peuple se rendra aux urnes afin de se prononcer sur le sort de l’accord de partenariat économique de large portée avec l’Indonésie. Cet accord de libre-échange (ALE) participe de la stratégie économique extérieure de la Suisse, dont l’un des buts est de garantir à ses entreprises un accès aux marchés internationaux au moins équivalent à celui dont bénéficient ses principaux concurrents étrangers.
D’aucuns estiment que l’accord institutionnel avec l’Union européenne (UE) entraîne une inacceptable perte de souveraineté pour la Confédération. En instaurant une possibilité de faire appel à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), le mécanisme de règlement des différends soumettrait la Suisse au diktat des juges étrangers. Il va de soi que cette approche ne correspond pas à la réalité.
Lors de sa séance du 11 septembre 2020, le Conseil fédéral a ouvert la consultation relative à la révision totale de la loi sur les douanes (LD) et à la création d’une loi définissant les tâches d’exécution de l’organe destiné à remplacer l’Administration fédérale des douanes (AFD), à savoir l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Depuis plusieurs années, l’espace Schengen est remis en cause au sein de l’Union européenne (UE), notamment en raison de l’augmentation significative du nombre de demandeurs d’asile. L’espace de liberté, de sécurité et de justice consacré par le traité d’Amsterdam permet aux citoyens européens d’y circuler librement sans subir de contrôle lors du passage des frontières intérieures, en contrepartie d’une consolidation des contrôles aux frontières extérieures de celui-ci.
Il y a quelques années de cela, l’affaire Magnitski défrayait la chronique. Fondateur et directeur général de la société Hermitage Capital Management – un fonds d’investissement et de gestion d’actifs spécialisé sur les marchés russes –, l’homme d’affaires Bill Browder s’est opposé farouchement à la politique menée par le président Vladimir Poutine.
Le 27 septembre 2020, le peuple se prononcera sur la dangereuse initiative de limitation. Le but de cette initiative est de mettre fin au régime de libre circulation des personnes avec l’Union européenne (UE) afin de permettre à la Suisse de régler de manière autonome l’immigration.
En sus des politiques monétaires très accommodantes menées par les différentes banques centrales, les Etats européens ont pour la plupart pris de sérieuses mesures budgétaires afin de répondre à la crise du coronavirus.
Au sein d’une Union européenne (UE) centrée sur la compétitivité, la solidarité entre les Etats membres ne va pas forcément de soi. L’UE n’ayant pas le statut d’Etat fédéral, sa marge de manœuvre en matière de politique conjoncturelle est limitée, même en temps de crise. Ceci étant, la pandémie de COVID-19 représente un défi inédit.
La dangereuse initiative de limitation, qui demande à ce que la libre circulation des personnes soit abolie, sera soumise au peuple en septembre prochain. A cet égard, l’état de pandémie semble avoir ragaillardi les initiants.