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Relations extérieures

L’essentiel en bref

Le commerce extérieur constitue le principal contributeur au produit intérieur brut helvétique. Dès lors, la Suisse a tout particulièrement intérêt à maintenir sa position au sein de l’ordre commercial international, à développer des partenariats fructueux et à offrir des conditions-cadres garantissant la compétitivité de sa place économique.

Personne de contact

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Fabrice Tedeschi

Responsable politique Economie et relations extérieures

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Rôle du Centre Patronal

Le Centre Patronal prend systématiquement position sur des dossiers politiques qui influencent de près ou de loin les relations internationales de la Suisse et les conditions cadres offertes aux acteurs économiques. A cet effet, le Centre Patronal s’intéresse entre autres à l’évolution du système commercial international et à la politique extérieure de la Confédération. Les relations avec l’Union européenne (UE), le droit international économique et la situation de l’économie mondiale sont au cœur de ses préoccupations.

Par le truchement de ses interventions, le Centre Patronal soutient l’universalité des relations internationales de la Suisse, la conclusion d’accords internationaux favorables à l’économie helvétique, ainsi que le maintien de conditions cadres propices à l’épanouissement des entreprises. En présence d’un solde commercial structurellement excédentaire, une politique économique extérieure efficace est essentielle pour envisager l’avenir avec un minimum de sérénité, ceci dans un paysage mondial ayant été bouleversé par la crise du coronavirus.

Nos principes, notre agenda

Notre position

La Suisse gagne à entretenir des relations saines avec l’UE, son principal partenaire commercial. De manière complémentaire, il est pertinent de développer des relations commerciales avec les Etats tiers en développant les accords de libre-échange. Sachant que l’économie de notre pays est foncièrement orientée vers l’extérieur, il est primordial de scruter l’évolution de la situation internationale.

Parallèlement, dans un contexte de ralentissement de la croissance globale, il s’agit d’identifier les facteurs de fragilité systémique, afin d’être à même de proposer des solutions garantissant la résilience de l’économie suisse.

Prochaines échéances

Politique européenne

Au cours des années, la Suisse et l’UE ont tissé des liens spécialement étroits, reposant sur plus d’une centaine de traités. Les accords d’accès au marché européen réglementent un échange global de marchandises d’une valeur d’un milliard de francs par jour, ce qui représente la moitié des exportations suisses et deux tiers de nos importations. La Confédération gagne un franc sur trois en Europe, notamment grâce à l’accord relatif à la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité, qui réglemente la suppression des obstacles techniques au commerce. Ce traité essentiel couvre à lui seul vingt domaines de production, ce qui représente plus de deux tiers des exportations industrielles suisses vers l’UE.

Le projet d’accord institutionnel entre la Suisse et l’UE aurait dû permettre de moderniser la voie bilatérale ; et son rejet abrupt condamne à terme les accords d’accès au marché européen. Le positionnement de la Confédération a par ailleurs amené Bruxelles à faire preuve d’intransigeance dans d’autres dossiers, tels que la recherche, de l’électricité ou des dispositifs médicaux. Il est primordial que le nouveau mandat de négociation avec l’UE dont le Conseil fédéral a fait publicité le 29 mars 2023 amène une évolution positive et permette de normaliser les relations avec notre partenaire économique le plus important.

Etats tiers et libre-échange

Le libre-échange permet de faciliter les échanges commerciaux entre la Suisse et les autres Etats permettant la croissance économique et la création de valeur pour les deux partenaires. La Confédération et les entreprises suisses sont fondamentalement tournées vers l’étranger ; les accords de libre-échange (ALE) constituent alors un facteur clef de développement économique important pour la Suisse. Développer le réseau d’ALE garantit à nos entreprises un accès aux marchés internationaux et les met sur un pied d’égalité avec les principaux concurrents étrangers. Plusieurs ALE sont actuellement en cours de finalisation, notamment avec l’Inde et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). De plus, au vu de l’importance de la libéralisation du commerce mondial, la Suisse gagne à œuvrer au sein de l’OMC en faveur du multilatéralisme.

Le libre-échange constitue un facteur clé de développement économique.

Enjeux

Garantir l’accès des entreprises suisses aux marchés internationaux

Dans un monde multipolaire, la Suisse vit de son interconnexion avec les Etats étrangers. Dotée d’une économie particulièrement portée sur l’import-export, la Suisse se doit de conclure avec ses partenaires des accords de libre-échange (ALE) mutuellement profitables. Le développement du réseau d’ALE s’impose comme l’un des fondamentaux de la politique économique extérieure et du succès de nos entreprises dans un marché globalisé.

Tout en défendant ses intérêts économiques au sein des instances internationales telle l’OCDE, la Suisse doit continuer à s’engager en faveur de la réforme de l’OMC. En tant que bénéficiaire du multilatéralisme, la Suisse a une place de choix à conserver au sein du système commercial international.

Il incombe enfin à la Suisse de déployer une stratégie de politique européenne digne de ce nom afin d’assurer l’accès au marché européen. Grâce à la voie bilatérale, la Confédération a bénéficié d’un régime de faveur, mis en péril avec l’échec de l’accord cadre. Il est primordial de relancer les négociations avec l’UE afin d’assurer les différents accords d’accès au marché européen, qui sont plus que jamais précieux pour l’économie suisse.

La Suisse comme partenaire international fiable

Le succès de la Suisse est également construit grâce à la stabilité politique et à sa fiabilité envers ses partenaires internationaux. Depuis quelques années, les initiatives et référendums potentiellement néfastes pour l’économie et nos engagements internationaux pullulent.  D’un côté, on compte un certain nombre d’initiatives extrémistes remettant en cause la place de la Suisse au niveau international, telle que l’initiative « contre l’immigration de masse » et celle « de mise en œuvre », l’« initiative de limitation » ou l’initiative « entreprises responsables ». D’un autre côté, des référendums sont souvent lancés contre le développement d’accords nécessaires à la Suisse, tel que les référendums contre l’accord de libre-échange avec l’Indonésie ou contre le développement des acquis de Schengen. Il est nécessaire de lutter contre ces initiatives et référendum néfastes, car une société forte ne peut reposer que sur une économie dynamique et ouverte et une Suisse fiable envers ses partenaires.

Soutenir la compétitivité transfrontalière

Depuis plusieurs années, on assiste à un renforcement des politiques régionales transfrontalières, incluant les problématiques des échanges économiques et des processus de production, des infrastructures ou de l’accès à la main-d’œuvre. Un phénomène encore accéléré par la numérisation et les nouvelles technologies de l’informations, qui influencent profondément l’économie et permet l’émergence de nouveaux modèles. Dans ce contexte, il s’agit de réduire les entraves aux échanges et flux transfrontaliers notamment en prenant la mesure de l’intégration croissante des nouvelles technologies.

Pour cela, il est important que le législateur veille à ne pas imposer de chicaneries inappropriées aux entreprises et aux privés, mais plutôt à soutenir la Suisse comme acteur économique et comme pôle de de formation et d’innovation internationalement reconnu. Le credo de toute politique économique extérieure rationnelle est évident : il faut défendre coûte que coûte la compétitivité. La politique économique intérieure et la politique économique extérieure sont ainsi étroitement liées. Ce succès se construit autant sur un marché du travail souple associé à de faibles charges administratives que des coopérations positives avec nos voisins.

Réponses aux consultations politiques

Relations extérieures - Jimmy Dupuis

Projet de loi fédérale sur l’examen des investissements étrangers

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Initiative parlementaire «Aligner l’intérêt moratoire appliqué par la Confédération sur les taux du marché»

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Introduction du trust (modification du code des obligations)

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