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Lors des 53èmes journées romandes des arts et métiers, il a beaucoup été question de retraites. Le constat est implacable : le vieillissement démographique se perpétuera, ce qui signifie que la Confédération risque de manquer à moyen terme de forces de travail. Sachant que la Suisse est tournée vers l’exportation, il est plus que jamais essentiel de garantir la mobilité de la main d’œuvre. Un marché du travail équilibré permet en effet d’assurer la stabilité du financement du système des retraites, un prérequis pour maintenir le niveau des rentes. Si le 1er pilier doit faire prioritairement face aux risques démographiques et conjoncturels, les 2 et 3èmes piliers sont quant à eux surtout soumis aux aléas des marchés internationaux, fortement chahutés durant la crise du coronavirus. La problématique de la réforme du 2ème pilier n’en devient que plus ardue, quoique l’issue se trouve certainement dans l’abandon de l’âge terme de la retraite. Il n’en demeure pas moins que toute réforme en matière de prévoyance professionnelle nécessite une majorité en votation populaire. Il s’agira donc de faire preuve de patience et de longueur de temps afin de concocter une soupe de Kappel ne tournant pas à la grimace.
Jimmy Dupuis,
Responsable du thème politique Economie Extérieure
Les rentes de l’AVS/AI ont été adaptées à l’évolution des prix et des salaires (indice mixte) au 1er janvier 2021. La détermination de l’indice a débouché sur un résultat des plus serrés et se fondait sur des hypothèses datant d’avant la crise du coronavirus, raison pour laquelle la délégation des employeurs au sein de la Commission fédérale AVS a préconisé, mais sans succès, le maintien du statu quo.
Dans son message sur la réforme de la prévoyance professionnelle, transmis au Parlement le 25 novembre, le Conseil fédéral reprend le modèle dit des partenaires sociaux. En fait de partenaires, il s’agit exclusivement de l’Union patronale suisse, de l’Union syndicale suisse et de Travail.Suisse.
Après l’échec, en votation populaire, de Prévoyance-vieillesse 2020, le Conseil fédéral s’était engagé à mettre rapidement en œuvre d’autres projets de réforme de nos deux premiers piliers, en commençant par l’AVS.
Compte tenu de l’impasse dans laquelle se trouve le système suisse de prévoyance-vieillesse, de l’urgence à le remodeler pour faire face aux défis démographiques et financiers auquel il est confronté et des insuffisances des nouveaux projets discutés actuellement sur la scène fédérale, le Centre Patronal propose un modèle innovant pour réformer la prévoyance-vieillesse suisse, abordant le 1er et le 2ème pilier dans une vision d’ensemble.
Les Chambres fédérales ont approuvé, lors de la dernière session parlementaire d’été, une révision de l’assurance-invalidité (AI), connue sous l’appellation « Développement continu de l’AI ».
Dans un article paru sous cette rubrique le 26 février et intitulée « Assurance-chômage : de bonnes nouvelles », nous présentions les excellents résultats du Fonds de compensation de l’assurance-chômage pour 2019, qui bouclent avec un excédent de 1,6 milliard de francs.
L’activité politique traditionnelle – et c’est tout à fait normal – a perdu en intensité depuis un certain nombre de semaines. Les travaux sur deux dossiers importants en matière d’assurances sociales s’en voient dès lors ralentis.
L’Union syndicale suisse (USS) a annoncé le lancement d’une initiative dont la teneur est la suivante : « les bénéficiaires de l’AVS ont droit à un supplément annuel s’élevant à un douzième de leur rente annuelle ».
Un communiqué du Secrétariat d’Etat à l’économie, publié récemment, nous apprend que, selon les estimations, l’exercice 2019 se soldera pour le Fonds de compensation de l’assurance-chômage par des recettes totales de 8,05 milliards de francs
Après l’échec de Prévoyance-vieillesse 2020, les faîtières patronales et syndicales ont été invitées par Alain Berset à négocier et présenter leurs solutions en matière de deuxième pilier. C’est le projet présenté conjointement par l’Union patronale suisse (UPS), l’Union syndicale et Travail Suisse – sans l’USAM,