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- Politique sociale - Brenda Duruz-McEvoy

Un petit « oui » en faveur du développement durable et équitable de l’AVS

L’acceptation d’AVS 21 permet de consolider le système des trois piliers. L’harmonisation de l’âge de référence pour la retraite, acceptée de justesse, contribuera à la stabilité du premier pilier. En revanche, la claire acceptation de l’augmentation de la TVA démontre que cette source de financement est préférée à l’augmentation des cotisations salariales proposée par la gauche.

Au-delà du développement durable de l’AVS, la consolidation de notre prévoyance vieillesse doit se poursuivre avec le renforcement de l’épargne au sein du deuxième pilier car le peuple a mis un frein à l’extension du financement par répartition. L’amélioration de la prévoyance des femmes dans le deuxième pilier devient prioritaire. L’objectif est que tous les travailleurs, et les femmes en particulier, puissent accroître leur épargne dans la prévoyance professionnelle et ainsi maintenir leur niveau de vie à la retraite.

AVS 21 n’offre qu’un répit temporaire d’une décennie environ, et ce temps limité doit servir au développement et à la mise en œuvre d’un système stable sur le plus long terme. Le modèle de prévoyance du Centre Patronal propose des solutions innovantes, parmi lesquelles la meilleure prise en compte de la durée de cotisation pour les personnes entrées très tôt sur le marché du travail, l’amélioration du sort des travailleurs âgés et l’inclusion des nouveaux modes de travail. La réforme de la prévoyance doit se poursuivre dans le dialogue, avec tous les partenaires sociaux, à la lumière du vote populaire en faveur d’AVS 21.



Brenda Duruz-McEvoy,
Responsable de la politique sociale, experte en prévoyance

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