Le monde économique d’aujourd’hui est volatile et complexe. Les changements sont de plus en plus profonds et rapides. Ils ont pour conséquences des modifications significatives des activités professionnelles et des compétences requises pour les mener à bien. Dans ce contexte, la formation professionnelle fait preuve d’une agilité remarquable pour former les professionnels d’aujourd’hui et de demain.

Les associations professionnelles définissent les compétences professionnelles qui sont nécessaires dans leur domaine et celles qui le seront à l’avenir. Sur cette base, elles élaborent le contenu des formations. Ce travail se transcrit ensuite dans les ordonnances de formation, les textes légaux qui encadrent les formations professionnelles. Ces éléments sont régulièrement révisés, tous les 5 ans, pour tenir compte de l’évolution du monde du travail sur différents plans tels que la technologie ou l’émergence de nouvelles activités économiques. Ce rythme permet de garantir une grande adéquation entre les besoins des entreprises et la formation dispensée.

Rien que durant le premier semestre 2022, ce sont 25 professions au total qui ont fait l’objet d’une révision ou qui ont été nouvellement crées, pour répondre au besoin du mode du travail. Par exemple, un nouveau titre de Digital Collaboration Specialist a été mis sur pied, répondant aux enjeux de numérisation des entreprises. Ces professionnels prépareront les clients et les collaborateurs à l’ère numérique et travailleront dans des entreprises concernées par ces enjeux de transformation.

Les associations professionnelles représentent les entreprises et émanent du tissu économique. Elles sont donc les mieux à même de comprendre les besoins des entreprises pour définir le contenu des formations. Le pilotage de la formation professionnelle doit donc impérativement rester principalement aux mains de ces organisations, dans le contexte d’un monde économique évoluant à un rythme soutenu.